Vers l’autonomie de la Corse et de la Bretagne !

 Par Thierry Jigourel

Suite de l’assassinat d’Yvan Colonna dans une prison où il était censé être particulièrement surveillé- donc protégé- l’État français ouvre des négociations sur une évolution institutionnelle de l’île. De quoi donner des idées au Conseil Régional de Bretagne qui, le 8 avril, vote à la quasi-unanimité un vœu pour un statut d’autonomie pour la Bretagne. Une première depuis la suppression unilatérale des institutions nationales bretonnes par la Révolution française.

          Il aura fallu la mort du brito-corse Yvan Colonna, condamné sans reconstitution et alors même que les témoins qui l’avaient accusé s’étaient tous rétractés, et qui avait toujours proclamé son innocence dans l’affaire Érignac, pour que les choses avancent, enfin, en France.

          Comme par miracle, alors que les Corses ont élu une majorité écrasante de nationalistes à l’Assemblée Territoriale, il aura fallu en effet la mort d’un homme, probablement innocent et sacrifié sur l’autel de la République une et indivisible, et les manifestations de rue qui ont suivi son assassinat (commandité par qui ?) pour que l’État accepte enfin d’engager des négociations sur le statut de l’île. Un comportement de la part de Paris qui prouve que rien n’a évolué dans la tête des dirigeants français depuis les événements sanglants de Nouvelle Calédonie ou encore depuis la guerre d’Algérie, alors même que l’on célèbre le soixantième anniversaire des accords d’Evian. Les émissions diffusées sur les grandes chaînes de télévision, d’Arte à France 2, souvent honnêtes et équilibrées ont pourtant mis clairement en évidence les écrasantes responsabilités dans la montée des tensions d’une oligarchie hexagonale incapable de prendre en considération le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pourtant garanti par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948. En 2022, comme en 1984, comme en 1954, ces oligarques ne pensent, ne réfléchissent, ne réagissent que sous l’effet de la violence et le couteau sous la gorge. Le maître de l’Elysée avait pourtant cinq ans pour engager des négociations avec les autorités de l’île élues sur un programme commun autonomiste. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? Pourquoi, lors de sa visite en Corse en avril 2019, a-t-il au contraire multiplié provocations, insultes, et coups de menton mussoliniens face à des élus qui l‘accueillaient avec respect et déférence ?

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