La colère des Bretons, portée par le mouvement populaire et rassembleur - qualifié forcément par les médias parisiens d’hétéroclite puisque sa base et son fondement n’étaient pas corporatistes mais bretons - à peine retombée, le pouvoir français met bas les masques. Frappe. Dur et injustement. Six personnes, cinq hommes et une femme de notre pays, coupables seulement d’avoir démonté le portique de Guiclan en Léon, et un autre, un paysan de Lanrodec, Jo Baron, se retrouvent de nouveau devant les tribunaux de la «République». Sans mouvements de foule et sans le soutien que les Corses, par exemple, savent offrir aux hommes et aux femmes de leur pays pourchassés, persécutés par la « justice » d’un Etat qui, avec une arrogance insupportable, se prétend le parangon des « droits de l’Homme ». Il fallait s’y attendre. Alors que le tribunal correctionnel de Brest avait condamné les Léonards à une peine d’apaisement, presque symbolique, en 2014, la cour d’appel de Rennes, celle qui s’est tristement illustrée dans l’affaire du Bugaled Breizh en déclarant un non-lieu, apparenté à un « Bretons, circulez, il n’y a rien à voir », vient de déshonorer encore un peu plus la justice d’Etat, si la chose était encore possible.

        500 000 euros d’amende, divisés par six. Soit près de 100 000 chacun ! De quoi vendre sa maison, ou payer toute sa vie. Pour un portique dont le tribunal de Brest avait pourtant reconnu qu’il n’appartenait pas à l’Etat, mais à la société Ecomouv. Qu’importe, pour cet Etat prédateur, seuls comptent les rapports de force. Qui, hélas, en ce moment, ne sont pas en notre faveur. Triste constat. Triste comportement d’une machine sans âme, totalitaire, tout à la fois policière et collectrice d’impôts. Une machine qui s’acharne avec une violence inadmissible sur des paysans bretons, qui refuse de rendre justice à des familles de marins-pêcheurs tués par un sous-marin nucléaire. Une machine dont la justice fait preuve de laxisme pour des délits commis par de vrais voyous, trafiquants de drogue et autres énergumènes.

      Il sera temps que les Bretons se remémorent le traité de 1532, celui qui stipule que l’Etat français n’a le droit de lever des impôts que consentis par ses institutions nationales. Celles-ci - Etats et Parlement – ayant été supprimées, sans consultation des Bretons et contre leur avis, par la Révolution française la nuit du 4 août 1789. Ces institutions ayant été supprimées, sans consultation, les Bretons ont plus que jamais intérêt à travailler à leur renaissance.



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