Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Par Erwan Fouéré
Quand le Conseil Européen de décembre 2023 a voulu prendre une décision apportant une aide financière à l’Ukraine, Victor Orban, le Premier ministre de la Hongrie, a imposé son veto. En adoptant cette approche, Victor Orban a montré le ‘doigt d’honneur’ (digitus impudicus - le doigt indécent) aux 26 autres Etats membres de l’Union Européenne qui étaient favorables à l’unanimité pour cette aide financière.
Ce n’est pas la première fois que Victor Orban fait bande à part dans l’UE en abusant de son droit de veto. Il est presque le seul dirigeant de l’Union qui refuse de suivre les règles sur l’état de droit qui sont à la base de la construction européenne. Il se vante de sa relation avec Poutin et ne cache pas son admiration pour Donald Trump... entre autres. Il a utilisé son droit de veto à maintes reprises, notamment pour empêcher l’UE d’adopter une déclaration condamnant les violations des droits de l’Homme à Hong Kong, tout simplement pour ne pas offusquer les sensibilités des dirigeants chinois (pour ne citer qu’un exemple ). Son contrôle sur le pouvoir en Hongrie est total, que ça soit sur la nomination des juges qui siègent aux instances judiciaires, sur les mas media, dont 90 % sont contrôlés par des instances proches de son parti politique FIDESZ, ou sur les organismes culturels et les universités, où nombreux dirigeants ont été limogés tout simplement parce qu’ils ne partageaient pas la politique nationaliste et archi-conservatrice de Orban. Ces méthodes de contrôle sont les mêmes qu’on trouve dans d’autres dictatures, telles que la Chine et la Russie.
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Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples.
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