Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Tout ça pour se prendre une baffe magistrale de la part d’un individu bizarre, un peu marginal, militant potentiellement dangereux, mais qui n’imaginait pas, dix secondes plus tôt, qu’il allait faire le buzz, à travers le monde entier, en posant délicatement sa main sur le visage du président de la République française. Il est clair dans cette affaire que la préméditation ne peut pas être retenue contre l’auteur de cette gifle.
Une fois posé le cadre des faits, il importe de se demander comment nous pouvons en arriver là. Le contexte est à prendre en compte ; pas le seul contexte du moment, mais le contexte de l’évolution de l’image des présidents d’une part, et de la crédibilité des élus d’autre part. A vouloir être proches du peuple, physiquement ou par les propos, les récents présidents ont mis le paquet : Nicolas Sarkosy parlait de Karsher pour nettoyer les quartiers à problèmes, après avoir largement dépassé les plafonds de financement de sa campagne électorale, tout en affirmant ne rien savoir. François Hollande, en bon président normal, a fait la une, en allant voir sa compagne en scooter, mais en portant tout de même un casque pour respecter les mesures de sécurité routière. Nicolas Canteloup ne manque pas l’occasion de les railler.
Il faut noter que 3 jours après la gifle reçue par Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon s’est fait joliment fariner le portrait, un peu de la même manière que Bernard-Henri Lévy s’était fait entartrer la tronche par un manifestant. Cet exploit lui avait valu une jolie et pertinente chanson de Renaud. Tout cela ne relève pas du hasard. L’arrogance, l’impertinence et l’irresponsabilité de BHL lors des événements de Libye, puis le film d’autosatisfaction, si ce n’est d’autocélébration, qu’il a produit, en ont fait un personnage peu sympathique pour une partie du public. Jean-Luc Mélenchon, par ses propos parfois détestables et méprisants, est rejeté par une partie des citoyens. De plus, il a l’art de foutre la pagaille à Gauche. Après avoir flingué le PS il y a quelques années, il proclame qu’il est pour l’union à gauche, mais à la condition non négociable, d’en être le leader. Comment voulez-vous qu’on lui accorde un quelconque crédit. Ce qui en fait l’allié électoral objectif d’Emmanuel Macron. Toute union étant impossible à Gauche de son fait, et la Droite étant en déconfiture, le candidat président n’a plus que Marine Le Pen en face de lui. Merci Mélenchon.
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