Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples
Par Thierry Jigourel
Les résultats d’une étude économique, commandée par le quotidien Le Télégramme et publié en novembre 2018, confirment la paupérisation de la Basse-Bretagne et l’accroissement du déséquilibre entre un ouest qui tend à se désertifier et le bassin de Rennes qui ressemble de plus en plus à une ville de la banlieue parisienne. Un projet rondement mené par le pouvoir central.
On ne dira jamais assez aux Bretons l’ancienne splendeur de leur pays, du temps où il était riche et indépendant. Riche parce qu’indépendant. En ce XVIème siècle où les ducs battaient monnaie et entretenaient des ambassades à Rome et dans la plupart des pays d’Europe, la Bretagne était alors le «Pérou de l’Europe» selon l’expression consacrée. Ce qu’elle demeura peu ou prou après la conquête française et même après l’édit du Plessis-Macé dit à tort "Traité de 1532", jusqu’à ce que les rois de France se missent à multiplier les coups de baïonnette dans les accords internationaux.
Qu’en est-il au bout de près de cinq siècles d’une présence administrative française qui, par bien des aspects, s’apparente à une occupation ? Les résultats d’une enquête assez complète, commandée et puliée par le quotidien le Télégramme de Brest, ont définis le tableau de l’économie bretonne dans les grandes lignes et en particulier celui du travail. Force est de constater qu’au contraire de petits pays libres et indépendants comme le Danemark, comparable à la Bretagne par sa superficie et sa démographie, il n’est pas brillant.
Tous les voyants sont au rouge au contraire. A commencer par le fossé existant déjà depuis longtemps et qui tend encore à s’accroître entre la Bretagne occidentale et la Bretagne orientale. Or, la Bretagne dite Basse, notre Breizh Izel, est justement, précisément, celle qui nous intéresse, parce que celle qui maintient l’essentiel de la langue et de l’identité du pays. Sans elle, plus de Bretagne, comme disait l’abbé Perrot à propos de la langue : hep brezhoneg, Breizh ebet !
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Breizh da Zont - L'Avenir de la Bretagne
Evit Breizh dizalc’h en Europa ar pobloù
Pour une Bretagne libre dans l’Europe des peuples.
Revue bimestrielle