“La Déclaration de Rome”, unité précaire dans la tourmente

Par Erwan Fouéré 

Nous agirons de concert si nécessaire à des rythmes différents et avec une intensité différente tout en avançant dans la même direction comme nous l’avons fait dans le passé, conformément aux traités en laissant la porte ouverte à ceux qui souhaitent se rejoindre à nous plus tard. Notre Union est « une et indivisible ». Extrait de la Déclaration de Rome du 25 Mars 2017.

            La déclaration adoptée par les chefs d’Etats des vingt sept Etats membres qui se sont réunis à Rome pour marquer le 60ème anniversaire du Traité de Rome, modeste dans les sentiments et objectifs que l’UE voulait se donner à cette occasion, n’avait pas moins le mérite de démontrer un esprit d’unité au sein de l’Union Européenne. Une unité qui a souvent fait défaut ces dernières années. Une déclaration plus ambitieuse aurait couru le risque de rouvrir les divisions à peine cachées entre les Etats membres sur les dossiers pressant du jour (défis économiques et sociaux, Europe repliée sur elle-même qui a du mal à répondre aux problèmes de sécurité et de terrorisme, danger du protectionnisme et montée de politiques populistes, défi migratoire et augmentation des réfugiés victimes des conflits régionaux…). S’ajoute à cela une grande incertitude sur les intentions de l’administration Trump aux États Unis, qui semble remettre en cause près de 70 ans de politique américaine en faveur de l’intégration européenne. Il faudra attendre les résultats des élections en France avant l’été, suivi par les élections en Allemagne en septembre, pour voir si l’Europe pourra surmonter les divisions pour donner un nouvel élan vers une intégration plus poussée et plus à l’ambition fédéraliste.

 Le brexit

           Malheureusement c’est le début des négociations pour la sortie du Royaume Uni, dont la Première Ministre vient de déclencher le fameux Article 50 du Traité de Lisbonne, qui risque de dominer les débats. Ceci dit, ces négociations auront au moins le mérite de renforcer l’unité entre les vingt sept, afin d’assurer une sortie qui ne remet pas en cause les principes et fondements de base de l’intégration européenne et les intérêts de chaque Etat membre. La complexité de ces négociations et le risque que le Royaume Uni soit perdant a éloigné pour l’instant le danger que d’autres Etats membres pourraient suivre le Royaume Uni dans sa sortie.

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