Diwan dans le collimateur de la mairie de Lannuon

 Par Thierry Jigourel

L’école Diwan de Lannion fut une des premières créées en Bretagne. Après quatre décennies de présence, la mairie de Lannion souhaite doubler son loyer annuel, ce qui aurait pour conséquence de l’asphyxier financièrement.

 ecole Diwan Lannion

Source photo Internet

Il y a loin de la première école Diwan, montée grâce aux efforts de la population, en particulier de Reun Lhostis et Denez Abernot, le premier mestr-skol, à Lampaul- Ploudalmézeau, à aujourd’hui. C’était à la rentrée des classes 1977. Plus de quatre décennies déjà. Tout était à faire, à ensemencer, dans un État qui ne voulait voir qu’une seule tête et entendre qu’une seule langue. Quimper avait suivi le petit village léonard. Puis Lannion en 78, dans le Trégor.

Pendant des années, la petite école s’est plutôt bien portée, d’abord logée dans les locaux désaffectés d’une école d’État à Beg-Léguer, puis dans une autre à Logivi-Lès-Lannion, au bord du Léguer. L’ambiance avec la mairie d’union de la gauche était plutôt bonne. Et s’il y a belle lurette que Diwan n’apparaît plus, aux yeux de certains sectaires, comme l’antichambre de l’anti-France et de l’indépendantisme breton, voire du terrorisme, l’école associative bretonne a su séduire d’autres publics et d’autres populations, attirés par le principe du bilinguisme immersif autant que par son fonctionnement permettant aux parents d’être acteurs plus que consommateurs. Avec 107 élèves, Diwan Lannuon atteint même une sorte de vitesse de croisière avec 5 classes multi-niveaux, 2 en maternelle et 3 en primaire. Elle est installée durablement dans le paysage scolaire d’une ville qui se prend pour la nouvelle capitale du Trégor. «Actuellement, la taille de nos locaux n’offre plus de perspectives de développement, constate un parent d’élève qui fait quotidiennement le déplacement depuis Plestin-Les-Grèves pour y déposer ses deux enfants. Certes on pourrait ouvrir une annexe pour permettre à plus d’enfants de bénéficier de l’enseignement Diwan, mais le travail associatif est trop prenant et surtout un soutien des élus est incontournable ».

 

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