La diplomatie française du président Macron :

«Résultat nul»

 Par Erwan Fouéré

Si la diplomatie menée par le président Macron en tant que président en exercice du Conseil Européen devait participer à un concours de l’Eurovision, elle serait notée très sévèrement. Il suffit de suivre le comportement du président face à la guerre meurtrière lancée par Vladimir Poutine en Ukraine. Même si ses réunions et contacts téléphoniques avec Poutine étaient bien pensantes, elles n’ont mené a rien. Il en va de même dans l’approche envers la région des Balkans, où le Président Macron a voulu imposer son point de vue dans le conflit bilatéral entre la Bulgarie et la Macédoine du Nord, avec un résultat très négatif pour la politique européenne pour la région des Balkans.

 Un rappel historique

 Rappelons que la république socialiste fédérative de la Yougoslavie était composée de six républiques - Serbie, Slovénie, Croatie, Bosnie et Herzégovine, Macédoine, et le Monténégro, plus deux provinces autonomes (Kosovo et Vojvodine). Aujourd’hui, seulement deux pays sont entrés dans l’UE - la Slovénie en 2004 et la Croatie en 2013. Les négociations avec deux autres pays sont en cours - depuis 2012 pour le Monténégro, et 2014 pour la Serbie. Entre temps, à la fois l’Albanie et la Macédoine (appelée maintenant la Macédoine du Nord suite à l’accord de Prespa en 2018 signé avec la Grèce), attendent patiemment leurs tours pour l’ouverture des négociations, approuvées par le Conseil Européen en mars 2020. Mais malgré cette décision prise il y a maintenant deux ans, elles restent sans effet, bloquées par la Bulgarie.

 Ce pays (Etat membre depuis 2007) exige que la Macédoine accepte la version bulgare de l’Histoire d’avant et pendant la deuxième guerre mondiale et accepte également les racines bulgares, selon elle, de l’identité macédonienne et de sa langue. La Bulgarie va même plus loin et exige que son voisin change les livres d’Histoire afin de refléter cette version bulgare. Il est clair que cette tentative bulgare d’introduire des notions d’Histoire et d’identité dans les critères que les Etats candidats devront accepter, donnerait un coup mortel à la politique d’élargissement de l’Union, sans parler d’une image de faiblesse et de défaillance dans la défense des principes de l’Union.

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